Pierre Duterte
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Ces deux activités sont pour moi essentielles et indissociables l'une de l'autre
la photographie ne sait dire ce qu’elle donne à voir (Roland Barthes)
Réédition de "Pierre Soulages, au fil de l'amitié" suivie de "J'ai acheté un horizon".
Décembre 2019
Les thérapies familiales systémiques, initiées à Palo-Alto (États-Unis) dans les années cinquante, ont offert au champ psychothérapique une approche de la famille en terme de « système à l’équilibre ». La famille est vue à partir de ce moment-là comme une structure où chaque membre a une place, et certains comportements ou symptômes comme ayant à l’évidence une fonction par rapport au maintien de ce fameux équilibre. Équilibre ne voulant pas dire « bonne marche » mais fonctionnement compris et utilisé par les membres de la famille. Un système familial peut fonctionner en équilibre mais très mal ! L’approche systémique a également mis en évidence les facteurs de « crise », au sens d’une cause de changement structurel, tels que : la naissance d’un enfant, le départ d’un aîné, la retraite de l’un des parents, etc.
Quand la structure familiale est perturbée, dysfonctionne souvent les parents ne se sentent plus de « bons parents », le mari ne se sent plus respecter dans sa position de mari, de père ; l’épouse peut se vivre comme une « mauvaise mère » ou une femme pas à la hauteur. Les parents ne se croient plus capables d’être parents. Parfois même, dans certaines situations, les enfants se trouvent souvent « parentifiés ».
Dans le cadre d’une thérapie familiale, il est possible de restituer à chacun une place gratifiante et correspondant à son âge et à son rang généalogique.
Les souffrances, la détresse, les sentiments d’abandon peuvent également se parler sans que les enfants ou le conjoint ne soient exposés à la violence des faits. La parole peut être libérée et la
famille entrer progressivement dans un « changement ».
© Docteur Pierre Duterte Psychothérapeute - Thérapeute familial
La thérapie individuelle d’orientation systémique essaie d’intervenir sur « le problème » qu’apporte le patient mais essaie aussi de mettre en
évidence qu'il est possible de modifier unilatéralement ses relations avec les autres membres du groupe, de sa famille, de ses collègues etc. et que SON changement peut avoir un effet sur le
fonctionnement du groupe. On voit que cela devient alors une démarche active, aussi bien pour le patient que pour le thérapeute.
Celui-ci « doit » parler, faire des liens, sans bien évidemment créer des dépendances trop intenses, réussissant à rester à une distance non dangereuse, bien dosée, adaptée à l’impact
émotionnel de chaque étape du traitement. Confronté à ses relations familiales, le patient est invité à se montrer actif, en devant tester de nouvelles manières de ressentir et de se comporter dans
sa vie quotidienne. Il est à mon sens important de recadrer une relation, en lui attribuant d'autres significations et valeurs, de telle manière qu'elle apparaisse totalement différente.Ceci permet
d’éviter les schémas de répétition, de "copier-coller" où se trouvent répétés les « protocoles » proposés par la famille, souvent depuis plusieurs générations. Ces
« copier-coller » entretenant le problème. Les recadrer ou les redéfinir les « règles », recadrer ou redéfinir les buts que le patient s’est « fixé » sont les clefs du
changement.
© Docteur Pierre Duterte Psychothérapeute - Thérapeute familial
La thérapie systémique individuelle met en évidence qu’il n’est pas nécessaire de recevoir toute la famille pour essayer de parvenir à un changement.
Il doit être possible en modifiant unilatéralement ses relations avec les autres membres du groupe d’obtenir un changement; le changement que le patient
effectue en thérapie, peut avoir un effet sur le fonctionnement du groupe. Modifier la vitesse d’un rouage change la vitesse de tous les engrenages !
Un changement approprié dans un sous-système entraîne souvent une évolution majeure du système entier.
L’importance vient souvent de l'accent qui est mis sur les aspects relationnels.
La thérapie individuelle s'adresse
à toute personne souffrant de difficultés relationnelles
dans son système familial ou social. Et l’on sait comme il peut être difficile d’aborder une
souffrance dans le contexte de la famille ou d’une institution. Nos parents, nos collègues ne sont pas là pour être nos thérapeutes et ne sont pas capables de se soigner eux-mêmes.
Il s’agit de proposer un espace privilégié et d’essayer de sortir du cadre de fonctionnement habituel du système.
© Docteur Pierre Duterte Psychothérapeute - Thérapeute familial
La thérapie de couple s'adresse à toutes personnes vivant en couple... Une séance à lieu en présence des deux membres du couple.
Le thérapeute accompagne chacun à son rythme.
Il est important que le thérapeute soit le garant du cadre et des règles qui sont définis avec le couple en début de la thérapie.
La thérapie de couple propose de réfléchir, avec un « étranger » au couple, à ce qui pose problème, à ce qui rend difficile la vie de ce couple, à ce qui la met en péril.
Le but est d’essayer de résoudre avec un regard, un éclairage extérieur, les difficultés rencontrées.
Le rôle du thérapeute, au cours des séances, est de permettre au couple d’explorer d’autres modes de fonctionnement, de mieux comprendre le regard que l’autre peut avoir sur les événements, réactions etc.
© Docteur Pierre Duterte Psychothérapeute - Thérapeute familial
Les thérapies familiales s’adressent aux familles qui "vivent" des conflits chroniques, des
situations d'abus, des épisodes de violence, des addictions tant aux drogues qu'aux ordinateurs) mais aussi aux familles qui vivent une période de crise, par exemple à l'occasion d'une maladie grave
d'un des membres de la famille.
Il n’y a pas de contre-indications, il est juste demandé qu'en principe, tous les membres de la famille vivant sous le même toit sont d’accord pour cette démarche et viennent aux séances, mais bien
évidemment il est accepté que certains membres de la famille puissent "manquer" une séance.
Le nombre de séances est limité et la prériodicité des séance en générale est mensuelle. Dans ma pratique la durée d’une séance varie d’une heure à une heure et demie.
il est de mon rôle de faire en sorte qu'une autre communication puisse s'instaurer et de permettre à chacun de s'exprimer en essayant de ne pas se sentir accusé!